Son Pépère est très religieux; la preuve :
Jacon : « Son Pépère, vous avez-t-y bien fêté Halovouine ?
Son Pépère : « Voyons mon brave, Son Pépère ne célèbre que les fêtes chrétiennes, il n’a cure des rites anglo-celtiques.
Jacon : « Alors il se trouve que, comme ça, vous avez fêté vos morts ?"
Son Pépère : « En effet et de la façon suivante : avec le foie d’oie frais, une bouteille de Gewürztraminer, avec le canard, un Chinon de 2005. Tant il est vrai que Dieu a créé le Chinon pour accompagner le canard."
Jacon : « Comme vous honorez bien vos défunts, oh Son Pépère ! et l’Onzenovembre, Son Pépère, ça n'est pas une fête chrétienne, que faites-vous dans ce cas ?"
Son Pépère : « Mon pauvre ami, un fonctionnaire, même honoraire, a le devoir de donner de l’éclat à l’anniversaire des grands massacres mondiaux. L’Armistice est le Noël de l’Agent de l’Etat. A midi, ce fut donc du boudin."
Jacon :« Oh oui ça c’est bon le boudin, quand il est truffé moi j’aime ça."
Son Pépère : « Tais-toi donc! ai-je parlé de boudin blanc ? Penses-tu que les poilus dans leurs tranchées eussent du lait à la place du sang ? C’est avec du boudin noir grillé à point et quelques pommes pétrouillennes doucement rissolées au beurre que La Patronne et Son Pépère commémorèrent le sacrifice. Ils l’accompagnèrent d’un vin rouge, mais ni gamay ni grolleau, qui donnent robes pâlottes à breuvages pour femmelette ; ils optèrent pour un robuste Madiran, afin de mieux colorer leurs sillons. Mais du boudin blanc pour fêter Verdun ! quelle idée ! ce serait comme Noël sans cholestérol, ou Pâques avec des pauvres !"
Jacon : « La Saint Beaujolais est là, Son Pépère. Qu'avez-vous prévu ?"
Son Pépère : « Voyons mon brave, Son Pépère ne célèbre que les fêtes chrétiennes, il n’a cure des rites anglo-celtiques.
Jacon : « Alors il se trouve que, comme ça, vous avez fêté vos morts ?"
Son Pépère : « En effet et de la façon suivante : avec le foie d’oie frais, une bouteille de Gewürztraminer, avec le canard, un Chinon de 2005. Tant il est vrai que Dieu a créé le Chinon pour accompagner le canard."
Jacon : « Comme vous honorez bien vos défunts, oh Son Pépère ! et l’Onzenovembre, Son Pépère, ça n'est pas une fête chrétienne, que faites-vous dans ce cas ?"
Son Pépère : « Mon pauvre ami, un fonctionnaire, même honoraire, a le devoir de donner de l’éclat à l’anniversaire des grands massacres mondiaux. L’Armistice est le Noël de l’Agent de l’Etat. A midi, ce fut donc du boudin."
Jacon :« Oh oui ça c’est bon le boudin, quand il est truffé moi j’aime ça."
Son Pépère : « Tais-toi donc! ai-je parlé de boudin blanc ? Penses-tu que les poilus dans leurs tranchées eussent du lait à la place du sang ? C’est avec du boudin noir grillé à point et quelques pommes pétrouillennes doucement rissolées au beurre que La Patronne et Son Pépère commémorèrent le sacrifice. Ils l’accompagnèrent d’un vin rouge, mais ni gamay ni grolleau, qui donnent robes pâlottes à breuvages pour femmelette ; ils optèrent pour un robuste Madiran, afin de mieux colorer leurs sillons. Mais du boudin blanc pour fêter Verdun ! quelle idée ! ce serait comme Noël sans cholestérol, ou Pâques avec des pauvres !"
Jacon : « La Saint Beaujolais est là, Son Pépère. Qu'avez-vous prévu ?"
Son Pépère : "Tu me parles ici d'une fête d'obligation. La Patronne et Son Pépère ne se déroberont pas. Grâce à un bon pansement gastrique et des charcuteries épicées, ils sauront entamer leur bouteille avec courage et abnégation; peut-être même arriveront-ils à la terminer le lendemain."
Jacon : " Son Pépère est un exemple pour nous tous. Les jeunes païens qui consomment substances illicites et sodas gagneront à le prendre pour modèle."